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La musique

Pour accompagner ce film, nous avons choisi d'utiliser le langage musical de notre époque, la musique dite contemporaine.

 

Il s'agit à l'origine d'un défi compositionnel : cette musique est-elle capable de se fondre dans des atmosphères aussi diverses, aussi simples, aussi universelles que celles proposées dans Le Bonheur ?

 

Autre question incontournable à la réalisation du projet : quelle place donner à l'improvisation ?

 

En effet, l'improvisation joue un rôle de premier plan dans l'histoire du ciné-concert.

 

Pourtant le cinéma est un art où tout se prévoit, se mesure, se construit méticuleusement, où la matière première est le Temps, et ce d'une manière assez similaire à la composition.

Nous avons choisi d'utiliser d’une part une écriture où chaque geste est décidé, prévu, pesé à l'avance, inscrit dans la construction d'un parcours formel, et d’autre part une improvisation libre où la spontanéité, la réactivité et l’imagination collective du quatuor est le seul moteur.

 

Le fruit de cette aventure musicale, dans laquelle une part importante est réservée à l'expérimentation, suscite la curiosité et l'enthousiasme d'un public très divers, lui-même  centre de cette expérience.

En effet, il s’agit d'un spectacle où la musique contemporaine et le cinéma muet, marchent côte à côte et se rendent mutuellement plus accessibles qu'à l'ordinaire.

 

L'aller-retour permanent de la musique au film, celle-là apportant relief et contraste à celui-ci, et ce dernier, par son scénario, ses personnages et ses décors, la nourrissant de matériau thématique ou sonore, donne au spectacle une dimension vivante et expressive au service total du récit, renforçant l'évidence du caractère tantôt douloureux, tantôt burlesque des scènes.

photos : Rémi Angeli

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