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Le quatuor

Medvedkine

photos : rémi Angeli

Le quatuor Medvedkine, s’est formé autour de ce projet passionnant : créer et interpréter en direct la musique d’un film muet. Le film « Le Bonheur » a été choisi pour son rythme, sa poésie, sa fantaisie et sa dimension sociale et militante.

 

Maël Bailly, altiste et compositeur, et Sarah Colomb, violoniste, partagent la même passion pour les musiques contemporaines et improvisées. Ils ont fait appel à Elsa Moatti, brillante violoniste parisienne et Maïe-Tiaré Coignard, violoncelliste éclectique bien connue de la scène tourangelle.  Ils se retrouvent pleinement dans l’aventure du ciné-concert, dans ce qu’elle requiert d’inventivité, de recherche  et d’exigence artistique.

 

Sous la direction artistique  du compositeur et altiste  Maël Bailly, ils ont travaillé sous forme de résidences à la mise en place de l’écriture  de cette musique, ainsi qu’à l’improvisation collective, nécessitant une écoute profonde et une complicité humaine.

 

La création du spectacle a eu lieu en août 2015 et les premières représenattions ont eu lieu à Marennes et St Pierre d'Oléron.

Elsa Moatti

 

Née en 1992, Elsa Moatti commence la musique dès son plus jeune âge. 
Après un prix d'excellence de violon et un 1er prix de musique de chambre au CRR de Rueil-Malmaison, elle est admise au CNSMPD.
Elle mène en parallèle de ses études une vie musicale intense, en tant que soliste et chambriste. Ainsi elle s'est produite dans les concertos de Mendelssohn et Mozart sous la baguette entre autres de Régis Pasquier, et aborde un large répertoire de musique de chambre. 
Sa curiosité naturelle la pousse vers des univers aussi contrastés que le Baroque (avec Stéphanie-Marie Degand), le Classique, le Contemporain, et l'improvisation libre (avec Vincent Lê Quang).
 Son expérience et sa sensibilité servent son rôle de 1er violon au sein du quatuor Medvedkine.

Sarah Colomb

 

Sarah Colomb est originaire de Guérande et pratique le violon et le piano. Elle poursuit ses études au conservatoire et à la fac de musicologie de Tours, obtient le DEM de violon et de musique de chambre ainsi que la licence de musicologie.

Attirée depuis longtemps par le jazz et l’improvisation, elle suit la formation professionnelle à l’école Jazz à Tours. Passionnée d’improvisation libre, elle travaille avec Dominique Pifarély et  Joëlle Léandre.

Parallèlement, elle acquiert une solide expérience de rue et de scène avec  Acordéàki (musique des balkans), avec lequel elle se produit dans différentes capitales européennes. Aujourd’hui, elle se produit avec le trio de musique improvisée Anima, le groupe de jazz New-Orleans  les Trucking sisters,  ou anime des bals country avec Eldorado. Elle n’hésite pas à aller à la rencontre des genres, ( le théâtre et la danse), et enregistre ponctuellement pour des artistes locaux comme La Canne à swing, les frères André, Richard Graille, le chanteur palestinien Imad Saleh, la compagnie Frasques. Enfin elle développe une pédagogie moderne auprès de ses élèves adultes et enfants.

Maël Bailly

 

Né en Charentes maritime, Maël  Bailly commence la musique à l’âge de 7 ans. Il étudie parallèlement  l’alto et la composition au conservatoire de Tours et obtient  un DEM d’alto, de musique de chambre et d’écriture musicale.  Il approfondit son apprentissage  auprès de Gilles Deliège, avec lequel il étudie le répertoire contemporain.

En 2012, il entre dans la classe de composition d’Alessandro Solbiati, rencontre déterminante pour la suite. En effet, il entre en 2013 dans la classe d’écriture du CNSM de Paris et y obtient un premier prix d’écriture du 20ème et 21ème siècle (style Messiaen et Ligeti). Il est ensuite reçu dans la classe de composition de Gérard Pesson.  

Son attirance pour  les expérimentations sonores  l’amène  à pratiquer l’improvisation libre au contact de Dominique Pifarély, de Guillaume Roy, et de Vincent LêQang. Parallèlement il participe activement comme altiste, compositeur ou arrangeur,  au sein des groupes Acordéàki, Sweater than the day, l’ensemble Quarte et sixte, l’ensemble d’Hugues Reiner, celui du chanteur palestinien Imad Saleh et enfin dans la création contemporaine.

Maïe-Tiaré Coignard

 

Maïe-Tiaré Coignard est née à Nouméa et commence le violoncelle à 7 ans. Elle poursuit son cursus aux conservatoires de Nantes, Angers puis Tours où elle décroche les diplômes de violoncelle, musique de chambre et formation musicale.

Parallèlement elle obtient une licence de musicologie à Tours en 2006 puis un master II culture&Médiation des Arts du Spectacle en 2009. Son attrait pour les basses fréquences l’amène à l’apprentissage de la contrebasse. Attachée à la découverte d'autres horizons musicaux, elle participe également à des concerts des et enregistrements avec des groupes actifs de la scène Tourangelle (Malakit, La Goutte Au Nez, les Compagnies du Projet 244 ,Ez3kiel, Bad Billy). Elle se produit aussi régulièrement  au sein de petites formations comme le Quatuor Todoroff, la Chorale Ex Arte ou de grandes formations telle que l’Ensemble Orchestral du Loir et Cher ou l’Orchestre Symphonique d’Orléans.

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